Tropical Flowers of St. Martin - Fleurs tropicales de Saint-Martin

‘The Flower as the Center of the Universe‘ - ‘La fleur comme centre de l’univers’

‘Come you lost Atoms to your Centre draw, And be the Eternal Mirror that you saw: Rays that have wander'd into Darkness wide, Return and back into your Sun subside’

' Venez, vous avez perdu les atomes vers votre centre, et soyez le miroir éternel que vous avez vu : les rayons qui ont erré dans les ténèbres au loin, reviennent et retournent dans votre soleil s'apaisent. '

(‘The Conference of the Birds’ - La Conférence des Oiseaux - Farid ud-Din Attar-Sufi mystic, poet and herbalist c. 1145 – c. 1221 )

Many of my paintings particularly the flower series are organized in what is known as a mandala composition. At the time I began constructing these sort of paintings, I was consciously not thinking on making a mandala painting, only fulfilling an instinctual need. In fact I did not research mandalas until much later when I came across some psychology articles claiming that mandalas are utilized a lot in art therapy, in particular they are useful in helping schizophrenic patients deal with overwhelming feelings disintegration and ego loss. The focusing on a center helped to focus and calm such patients.

However, one does not have to be a schizophrenic, to be suffering from overwhelming feelings of ‘coming apart’ or ‘losing one’s self or center’. It’s a very common feeling among humans who are experiencing varying levels of anxiety, depression, stress or effects of traumatic memories. In stress, the boundaries between inner and outer worlds seem to mirror each other. The self strongly associates, outward reality, the physical universe and its objects, galaxies, flowers, atoms, space, black holes, light, gravity, etc., with the inner psychological landscape and emotional states. Some only see this as a sign of a malady, but it’s actually part of a natural process to aid self-re-structuring and guide healthy ego-centering.

 Beaucoup de mes peintures, en particulier la série de fleurs, sont organisées dans ce que l'on appelle une composition de mandala. Au moment où j’ai commencé à construire ce genre de peintures, je ne pensais consciemment pas à faire une peinture de mandala, mais seulement à répondre à un besoin instinctif. En fait, je n'ai fait de recherches sur les mandalas que bien plus tard, lorsque je suis tombé sur des articles de psychologie affirmant que les mandalas sont beaucoup utilisés en art-thérapie, en particulier qu'ils sont utiles pour aider les patients schizophrènes à faire face à la désintégration des sentiments accablants et à la perte de l'ego. La concentration sur un centre a permis de concentrer et de calmer ces patients.                           Cependant, il n’est pas nécessaire d’être schizophrène, de souffrir d’un sentiment accablant de « désintégration » ou de « perte de soi ou de son centre ». C’est un sentiment très courant chez les humains qui connaissent différents niveaux d’anxiété, de dépression, de stress ou les effets de souvenirs traumatisants. En période de stress, les frontières entre les mondes intérieur et extérieur semblent se refléter. Le soi associe fortement la réalité extérieure, l'univers physique et ses objets, les galaxies, les fleurs, les atomes, l'espace, les trous noirs, la lumière, la gravité, etc., au paysage psychologique intérieur et aux états émotionnels. Certains n'y voient que le signe d'une maladie, mais cela fait en fait partie d'un processus naturel visant à aider à l'auto-restructuration et à guider un égocentrisme sain.